Les Qubeissiats: groupe soufi féminin

بسم الله الرحمن الرحيم والصلاة والسلام على نبينا محمد

Chers frères et sœurs  السلام عليكم ورحمة الله وبركاته 

Le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a dit: « La religion c’est le bon conseil » (Mouslim) et « Celui d’entre vous qui voit une action répréhensible qu’il la change par sa main : s’il ne peut pas alors par sa langue et s’il ne peut pas alors par son cœur et cela est le (degré) le plus faible de la foi » (Mouslim).

Dans ces conditions, les musulmans qui ont connaissance d’un quelconque danger, ignoré de la communauté doivent avertir leurs frères et sœurs en Allah عز وجل, surtout si ce danger a des apparences islamiques. Tel est donc le but de ce sujet, écrit à partir de témoignages d’anciennes adeptes de ce groupe, de leur mari et de cours de savants. La plupart de ces informations étant en arabe, une traduction s’imposait, car les rares articles, en français, n’abordent que quelques aspects du sujet.(0)

Il est extrêmement important de comprendre que cet article n’a pas pour but de juger les membres de ce groupe, car la plupart des sœurs qui le composent ne savent pas ce qui se cache derrière, mais il est écrit pour Allah تعالى, afin de les avertir de même que la communauté musulmane. Voyons tout d’abord quel est ce groupe et quel est son origine.

I) Origine

Ce mouvement, réservé exclusivement aux femmes, doit son nom à sa fondatrice, Munira al- Qubaissi,  مُنيرة القُبَيْسي , une syrienne de Damas (1933-2022), célibataire, ancienne enseignante de sciences naturelles Dans les années soixante, Munira commença de jeter les bases de son groupe qui prit de l’ampleur à partir des années soixante dix (1). Il est important de préciser que le terme « les Qubeissiats » est utilisé par les gens ; elles-même se définissent plutôt par le terme «L’appel féminin» ( الدعوة النسائية). Elles préfèrent rester vagues et discrètes sur leur appartenance à un groupe précis. Ainsi, il arrive souvent qu’une sœur soit avec ces femmes sans qu’elle ne sache qu’elle côtoie, en fait, les Qubeissiats. Elle ne l’apprendra que plus tard.

Il est à noter que l’on trouve aussi le nom de ce mouvement sous les formes suivantes : « Qubaisat, Qubaysiat, Al-Qabîsyât, ou encore Qubaisate ». Dans quelques articles, on trouve que la fondatrice de ce groupe se nomme Muna Qubays (parfois traduit par Mina Qabîs) mais c’est une erreur qu’il faudrait corriger.

Autre précision importante, en islam, il n’est pas bien de parler en mal de quiconque et surtout des morts, mais lorsqu’il y a un danger quelconque pour la communauté, alors ce n’est pas interdit. (1f)

Voyons maintenant les personnes qui ont enseignées et influencées Munira.

II) Les mentors de Munira

Elle fut, tout d’abord, l’élève du mufti du gouvernement syrien , Ahmad Kuftarû أحمد كُفْتارُو un soufi de la branche an Naqshabandiyya ( النَّقْشَبَنْدِية ) Cette branche du soufisme enseigne, entre autres, le panthéisme ( وَحْدَة الوُجود ), l’invocation des morts, la prosternation devant le cheikh et devant les tombes (2).

À propos de soufisme, il est très important de faire la différence entre le soufisme à l’origine et le soufisme contemporain, qui avec les déviations qu’on lui connaît, n’a plus rien à voir avec le premier.

Ce soufi était un ami d’Hâfez al Assad حافظ الأسد (ancien président de la Syrie et père de Bachâr). Il faut savoir que al Assad (le lion) n’est pas son nom d’origine; il a changé de nom car son nom de famille  est « Al Wahch الوَحْش » qui signifie « la bête sauvage, le monstre »…quand la réalité dépasse la fiction (3) ! Nous profitons de cette mise au point pour inviter la communauté musulmane à appeler Bachâr par son vrai nom à savoir «Bachar Al Wahch » un nom qui lui va d’ailleurs comme un gant !

En 1974, Kuftarû fonda l’institut Abou Nour, à Damas. Ce centre, aujourd’hui sous la direction de son fils Silâh ad Dine, accueille aussi des gens de l’étranger.

Kuftarû a énormément aidé le régime alaouite (4). Il faut savoir que les alaouites (nommés également Nuçayris) n’étaient, au départ, pas reconnus en tant que sunnites ou chiites. Ce n’est que sur insistance d’Hafez al Wahch que les chiites les ont acceptés en leur sein en 1973 ! D’ailleurs, ils restent considérés comme non musulmans par la majorité des savants.

En effet, ils pensent, entre autres, qu’Ali رضي الله عنه est un dieu, ils vénèrent la vigne et le vin qu’ils boivent, ils ne font pas les ablutions, leurs femmes ne portent pas le voile … Leur objectif est, en fait, de détruire l’islam de l’intérieur (5).

Lorsque Kutarû mourut, en 2004, Munira demanda à sa famille de pouvoir rester seule avec le mort. Elle demeura ainsi, durant une heure et demie à le pleurer (1).

Munira suivait également Mouhammad Sa’îd Ramadan al-Bouti  محمد سعيد رمضان البوطي, un autre allié du gouvernement, mort en 2013. Al-Bouti était, lui aussi, un grand ami, d’Hâfez Al Wahch, l’alaouite qui a fait  massacrer des milliers de personnes, et qui est responsable de la torture, du viols et d’enlèvements de nombreux syriens et syriennes (6).

Lorsque Le Très Haut nous débarrassa d’Hafez Al Wahch, en 2000, Al Bouti pleura son ami, fit son éloge et se mit au service du fils Bachâr. Puis vint la guerre en Syrie, al-Bouti fut le cheikh le plus actif pour défendre la dictature. Il disait que les massacreurs, tortureurs et violeurs de musulman(e)s sont des moujâhidines, proches du niveau des Compagnons رضي الله عنهم. De plus, il insultait de la pire des manières ceux qui résistent à la dictature ! Cet individu rendit des fatwas autorisant le meurtre des manifestants. Des syriens brûlèrent ses livres et beaucoup de savants le considèrent d’ailleurs comme quelqu’un qui égarait les autres (7). Et pour ceux qui veulent voir et écouter al-Bouti déclarer que Bachâr et ses acolytes sont des croyants alors que les manifestants ne le sont pas et qu’ils méritent le pire des châtiments, voir : ICI

Il faut savoir que du point de vue du dhikr  الذكر , les qubeissiats sont partagées en plusieurs groupes (1):

un qui suit la voie soufie al naqshabandiyya النقشبندية

-un qui suit al-Bouti

– un qui suit la voie soufie al châdhiliyya (الشاذلية (8

– et un autre qui suit la voie soufie a rifâ’iyya الرفاعية Pour en savoir plus sur cette branche, consulter les articles et les vidéos de la référence (9) (certaines vidéos sont à déconseiller aux personnes sensibles). Cette dernière branche, chez les adeptes de Munira, est la plus dure, elle déteste les savants qui suivent la Sunna et aussi ibn Taymiyya رحمه الله.

Ce groupe organise à Riyadh, Jeddah et Khobar des cours (dans les maisons) pour apprendre aux qubeissisats (jeunes et moins jeunes) à détester les savants de l’Arabie ! Et afin de se reconnaître entre elles, elles mettent, là-bas, leur voile noués avec leur ‘abaya (1).

Voilà donc les principaux mentors de Munira et courants de pensée de son mouvement. Voyons maintenant quels sont les rapports de ce groupe avec la dictature alaouite.

III) Les Qubeissiats et le régime syrien

Munira étant proche des soutiens « religieux » de la dictature, il était impossible que cette dernière ignore l’existence et les activités de cette femme. De plus, on sait qu’Hafez al Wahch avait mis en place un réseau d’espions auquel il était difficile d’échapper.(10 a)

Une question alors s’impose : « Pourquoi cette dictature a-t-elle laissé Munira agir et développer son groupe ? » : « Pour répandre l’islam authentique en Syrie ? » : Ce n’est pas dans son intérêt.elle préfère plutôt voir les gens s’éloigner du monothéisme, de la Sunna, invoquer les morts et suivre les bid’as… « Ou pour attaquer la communauté musulmane de l’intérieur ? » : Cela paraît plus réaliste surtout quand on sait que c’est justement l’objectif des alaouites…

À titre d’exemple, il faut savoir que dans les années 80, Hafez al Wahch a fait interdire les livres d’Ibn Taymiyya et de son élève Ibn Al Quayyoum رحمهما الله. Il fit également supprimer les écrits du savant des livres de charî’a, tout en organisant une propagande contre lui. Le dictateur le détestait tellement qu’il a même essayé de faire disparaître sa tombe (10 b) !

Deux questions se posent alors :

« Cet alaouite avait-il peur de l’égarement ou de la vérité ? La réponse est dans la question.

Et « Qu’avait donc fait Ibn Taymiyya رحمه الله pour mériter un tel traitement de sa part ? »

La réponse se trouve dans la vie et les actes de ce savant. Cet érudit a encouragé et participé au jihad contre les Tatares ; il a défendu l’Unicité d’Allah et combattu les formes de polythéisme ( الشركيات), il a défendu la Sunna du Prophète صلى الله عليه وسلم et a combattu les innovations dans la religion ( البدع) : il a expliqué et dévoilé les ruses de certains, et il a mis en lumière leur utilisation de la magie afin de tromper et manipuler les musulmans. Les soufis réussirent plusieurs fois à le faire enfermer, et c’est d’ailleurs en prison qu’il est mort ! (voir محنة شيخ الإسلام ابن التيمية L’épreuve du cheikh de l’islam ibn Taymiyya : ICI

Un tel savant mérite respect et honneur de notre part. Ceux qui le détestent ont, en fait, peur de lui car ses livres dévoilent et expliquent leurs égarements. Comme Hafez al Wahch, on trouve les leaders de certains groupes d’apparence islamique, qui enseignent à leurs adeptes à détester Ibn Taymiyya de même que les savants suivant le Coran et la Sunna. Ils leur interdisent aussi la lecture de leurs écrits, afin qu’ils ne découvrent que leur secte est loin de la vérité (11) Parmi les groupes qui agissent ainsi, on retrouve les qubeissiats (1) Ce qui est un précieux indicateur…

Comme on pouvait s’y attendre, le groupe de Munira n’a jamais été inquiété par la dictature; d’ailleurs beaucoup de ses membres étaient mariées avec des dignitaires du régime. Les activités du groupe commencèrent de façon « secrète », des cours était annulés au dernier moment, on demandait également aux sœurs d’arriver séparément aux leçons… ce groupe craignait-il vraiment le régime ou tout cela n’était-il qu’une ruse afin de faire croire aux adeptes que les Qubeissiats était contre la dictature ? Ou ce groupe était-il manipulé par le régime ?

La réponse à ces questions se trouve dans l’attitude des responsables qubeissiats face à la guerre. En 2006, le gouvernement syrien autorisa les Qubeissiats à enseigner publiquement dans les mosquées. Puis vint la guerre en 2011, Bachar al Wahch montra son vrai visage. Et l’on peut dire qu’il surpasse de loin son père au niveau cruauté ! Rien n’a été épargné au peuple syrien : massacres, tortures, bombardements, armes chimiques, viols des adultes et viols systématiques des enfants des résistants (fille ou garçons) accompagnés de torture (12) 

Face à de telles horreurs, un groupe, quel qu’il soit, se révolte, critique ou, au minimum, s’éloigne du pouvoir et se tait. Qu’elle fut donc la réaction de Munira et des responsables de son groupe face aux atrocités du régime alaouite ? En fait, la guerre servit de révélateur car leur réaction se traduisit par un soutien inconditionnel à la dictature, elles enseignèrent à leurs adeptes les mêmes mensonges que Bachar, à savoir que les opposants sont des terroristes, qu’il faut aider le gouvernement. Elles déclarèrent aussi vouloir contrôler toutes les femmes en Syrie ! Cette attitude leur a valu d’ailleurs les honneurs et les remerciements publiques du régime criminel.(13)

Il faut quand même préciser que certaines adeptes ont réagi et ont quitté le groupe en raison de sa position envers le régime syrien. On peut citer l’exemple d’Oum Khaled, ancienne enseignante du groupe, qui appelait à résister à la dictature. Elle essaya de persuader des membres importants des qubeissiats de prendre clairement position. Ces dernières se retournèrent contre elles, la dénoncèrent et Oum Khaled et sa famille durent s’enfuir en Turquie !(14) Ceci contredit la version de certaines qubeissiats qui, voyant que leur groupe est dévoilé, affirment qu’elles sont forcées de coopérer avec la dictature !

Voyons maintenant où peut-on rencontrer ce groupe et comment est-il organisé.

IV) Situation géographique

Ce mouvement qui a démarré en Syrie, s’est ensuite répandu dans les pays arabes comme la Jordanie, la Palestine, le Liban, l’Égypte, l’Arabie, le Koweït, le Qatar, les Émirats Arabes même qu’en Europe ( France, Angleterre, pays scandinaves…) aux États-Unis (très présent en Floride), au Canada, en Australie…et il continue de se propager dans le monde. En ce qui concerne la France, on retrouve ce groupe dans les grandes villes de même qu’à Orléans, Lille et sa région, Montpellier…etc

V) Organisation

Le groupe est extrêmement bien structuré. Son organisation est de forme pyramidale au niveau local et en forme de « toile d’araignée » au niveau mondial. Ainsi, dans une ville, le groupe est organisé de la façon suivante : à la base de la pyramide, on trouve le plus grand nombre de sœurs et plus on monte dans la hiérarchie, plus ce nombre diminue. Une sœur qui sait garder les secrets gravira les échelons et apprendra des choses ignorées des autres ; chaque niveau recevant, en effet, un enseignement et des informations spécifiques. Ce type d’organisation, propre aux sociétés secrètes et aux sectes permet de protéger le sommet . Ainsi, en cas de témoignages gênants, la base s’empressera de tout nier en bloc et le groupe pourra continuer d’exister.

Chaque « pyramide » est reliée aux autres par un système de renseignements géré par les membres importants. Ainsi, l’anissa (enseignante) doit prendre l’accord d’une anissa plus importante afin de pouvoir accepter telle sœur dans les cours organisés par le groupe. Chaque membre voit son nom enregistré, et l’anissa s’arrange également de savoir le nom de la mère de ses disciples ; et l’on verra pourquoi dans le sujet n3 . Lorsqu’une adepte doit partir vivre ailleurs, elle sera dirigée vers les Qubeissiats de cet endroit afin de ne jamais quitter le groupe. (1)

VI) Financement

Le groupe possède de nombreuses écoles privées dans beaucoup de pays. Certaines sont très chères (selon les endroits); ce qui permet à l’organisation de s’autofinancer. Elles servent également de couverture au groupe, et de plus, elles sont souvent de bien meilleure qualité que les écoles du pays concerné. 

Ces établissements facilitent aussi le recrutement de nouvelles adeptes parmi les élèves et leurs mères. L’argent récolté sert au fonctionnement des écoles, du groupe ; il est également utilisé pour acheter des cadeaux imposants (qui doivent impressionner) surtout pour les nouvelles venues afin de gagner leur cœur. Cadeaux pouvant aller jusqu’à des meubles.

VII) Les membres importants

En Syrie : Munira al-Qubaissi منيرة القبيسي ; Salma ‘Ayyach  سلمى عياش qui est également l’assistante du ministre syrien des affaires religieuses, محمد عبد الستار السيد Mouhammad Abdou Sattar Assayyid (15) À Damas, ce groupe est à la tête d’un nombre impressionnant d’écoles privées et d’associations

En Jordanie ( Amman) : Fadia at Tabâ’ فادية الطباع, d’origine syrienne. Elle est responsable de deux écoles privées à Amman : Ad dour al manthour الدر المنثور et Al khamâil الخمائل Les gens, là-bas, les appellent « at Tab’âiyâts الطباعيات » 

Au Liban : Sahar Halabî سحر حلبي d’où leur nom les Sahariyâtes السحاريات et Sou’âd Maybar سعاد ميبر

Au Koweït : Amira Jibril أميرة جبريل. Elle a fondé، en 1981، Bayâdir As Salam an nissâiya  بيادر السلام النسائية qui est l’association dont se servent les Qubeissiats et dont dépend un certain nombre d’écoles et de crèches. D’ailleurs là-bas les gens les appellent les filles d’al Bayâdir بنات البيادر.  C’est un ancien ministre koweïtien Youssouf Ar ٍRifâ’î  يسوف سيد هاشم الرفاعي , décédé en 2018, qui a permis, par ses efforts, l’ouverture de ce centre. C’était le principal soufi du Koweït , de la branche Ar Rifâ’iyya, très investi dans un rapprochement avec les chiites, tout comme Ahmad Kuftarû. (16).

En Arabie : après qu’un groupe de sœurs بفضل الله تعالى ait quitté les Qubeissiats de Jeddah, en raison des bid’as , elles ont révélé que la syrienne Rajaa Kalajou رجاء قلاجو ( décédée en 2017) était une anissa importante du groupe.

C’est elle qui a fondé l’école « al ibdâ’ الإبداع » à Jeddah. Voir son école : ICI Les tarifs, pratiqués par cette école, génèrent des revenus très importants, voir ICI  (17)

En Palestine : Fadwa Hoummayd  فدوى حُمّيض fondatrice de l’école Talâî’ al Amal طلائل الأمل, à Naplouse, et Raghda al Arbar رغدة الأغبر. Les gens là-bas appellent leurs adeptes « Les filles de Fadwa بنات فدوى » ou encore الحميضيات Les Hummaydiyâtes  (18) Ces responsables ne disent pas faire partie des qubeissiats mais on sait que Fadwa a étudié à Damas, que ses adeptes s’habillent comme celles de Munira, que les pratiques sont les mêmes.

En Égypte : Chirîne Fat’hî شرين فتحي présidente de l’association الزهراوان az Zahrâwâne (19)

VIII) Habillement

Les Qubeissiats se reconnaissent à leur façon de s’habiller: un manteau de couleur foncé qui descend jusqu’à la mi-mollet, des chaussettes, généralement, de couleur marron, des voiles, de différentes couleurs, noués en dessous du menton et rentrés dans le manteau. (1)

La couleur indique le niveau de l’adepte dans le groupe. Le voile blanc pour les débutantes puis bleu-gris (clair) puis bleu foncé puis noir (20a) Plus la couleur est foncée, et plus la personne a gravi les échelons du groupe. En dessous du voile, elles utilisent un petit morceau de tissu blanc (القمطة) pour tenir les cheveux (20b) Il faut savoir que leur habillement extérieur peut parfois changer en fonction du pays. Ainsi, elle porteront l‘abaya العباية si c’est obligatoire.

Pour les habits d’intérieur, on retrouve souvent une jupe plissée bleue foncée et un chemisier blanc à manches longues. Ceux qui ignorent tout de ce groupe pensent, en général, qu’il s’agit d’une mode mais il n’en est rien. 

Il faut également noter que toutes ne s’habillent pas ainsi, surtout celles qui ne sont pas syriennes. De plus, il est possible que dans un avenir très proche, والله أعلم, elles seront plus discrètes, du point de vue des vêtements, car on trouve sur le net de plus en plus de témoignages d’anciennes qubeissiats qui dévoilent ce qui se cache derrière ce groupe de même que des cours de savants.

IX) Recrutement

L’appel à l’islam s’adresse à tous mais ce groupe, lui, vise surtout l’élite de la société et préfère les sœurs diplômées. C’est pourquoi on trouve dans ses rangs beaucoup de médecins, ingénieures, professeures… qui sont encouragées à compléter leurs études, s’il en est besoin, puis à travailler. On trouve également des femmes de diplômés, de commerçants et autres.

Dans les pays arabes, cette dichotomie est flagrante et l’on remarque que la plupart de ces femmes vivent dans les quartiers chics de la ville. Mais dans les endroits où le recrutement est plus difficile, les classes moyennes seront un peu plus représentées. (1)

Ce groupe apprécie et met en avant les membres qui amènent de nouvelles recrues car avoir un grand nombre d’adeptes est très important pour les Qubeissiats. À ce sujet, on peut citer l’anecdote suivante, qui s’est déroulée, il y a quelques années, en France : une anissa (niveau voile noir) est venue en visite, dans une ville où le nombre des qubeissiats n’était pas élevé. L’anissa (niveau voile bleu) a donc organisé une réunion où elle a fait venir de jeunes musulmanes, qui ne faisaient pas partie des qubeissiats, afin de grossir, momentanément, les rangs du groupe devant l’anissa importante.  Est-ce que plus tard ces jeunes sœurs ont bénéficié de l’attention des qubeissiats ? Il n’en est rien car ces musulmanes ne correspondaient pas aux « critères » du groupe !

X) Activités

Chez les Qubeissiats, il y a des cours pour « les adeptes ordinaires  دروس للعوام » et des cours pour « les élites الخواص » du groupe. C’est pourquoi les premières rejettent généralement les témoignages compromettants d’anciennes adeptes et refusent d’écouter les avertissements des savants ; tandis que les membres qui  connaissent les secrets du groupe savent parfaitement de quoi il s’agit mais se taisent.(1) Il y a également des cours pour le troisième niveau du groupe nommé « l’élite de l’élite خاصة الخاصة »

En plus des cours de religion, il y a aussi des veillées avec prières, repas, chants, des invitations, des visites, des cadeaux, de l’entraide ; en résumé, l’aspect extérieur est on ne peut plus attirant ! Tout cela a l’air vraiment bien mais que nous enseigne ce groupe ? C’est ce que nous verrons dans le sujet suivant. oummatoukoum le 27/3/1441- le 24/11/2019.

Fin de la 1ère partie

Références : Dans le cas où le lien ne s’ouvre pas, veuillez copier le titre afin de le copier dans votre moteur de recherche.

(0)  a) Association des femmes au Koweit enseignant le Soufisme : ICI

       b) Association de sœurs d’Orléans : ICI  

       c) Enquête sur les qubeissiat de Damas : ICI

       d) Les cercles féminins de la Qubaysiyya à Damas : ICI

(1)

a) Témoignage d’un ancien membre important des Qubeissiats à lire sur les pages de la discussion :

           كنت مع جماعة القبيسيات فتبت ولله الحمد، وهذه حقائق مهمة عنهن للحذر

( J’étais avec le groupe des Qubeissiats, je me suis repentie ولله الحمد et les vérités importantes à savoir   sur ce groupe afin d’être sur ses gardes) :  ICI   (pour la 1ère partie)

Ou bien  ICI  ( pages 227 à 232, puis les pages 247, 258 et 259. Les pages 235 à 239 présentent le sujet « Les Qubeissiats, organisation dangereuse, méconnue des femmes. Les pages 239 à 243 présentent le sujet « Les Qubeissiats, organisation féminine soufie ).

   b)  القبيسيات في ميزان الإسلام للشيخ حسن أبو الأشبال : vidéo  ICI   (les qubeissiats dans la balance de l’islam, cheikh Hassan Abou al Achbâl qui fut l’élève du cheikh al Albanî رحمه الله de 1979 à 1985 : ici)

  c)  القبيسيات التنظيم النسائي الصوفي : ( les qubeissiats: organisation féminine soufie) : ICI

 d) القبيسيات …تنظيم خطير تجهله النساء (les qubeissiats…organisation dangereuse méconnue des femmes) : ICI 

 e)  انحراف القبيسيات التنظيم النسائي الصوفي (la déviation des qubeissiats, organisation féminine soufie) : ICI          

 f)  ذكر مساوىُ الأموات الجائز والممنوع  (parler des mauvaises actions des morts: ce qui est permis et ce qui est interdit ) : ICI

(2) a)  !حقيقة الصوفي…أحمد كفتارو (la vérité sur le soufi Ahmad Kuftarû) : ICI

      b) الطريقة النقشبندية في الميزان (la voie an Naqshabandiyya dans la balance) : ICI

     c) الطريقة النقشبندية ( la voie Naqshabandiyya ) : ICI

    (شاهد إحدى طقوس عبادة الصوفية النقشبندية القبورية (السجود على القبر : ICI (prosternation du cheikh sur la tombe dans un mausolée !)

     d)  رقص صوفية النقشبندية (danse dans la voie soufie an Naqshabandiyya) :  ICI

(3) Assad ne s’appelle pas Assad : ICI

la famille Assad ( l’origine) : ICI  آل الأسد: الأصل

   vidéo: ICI  (origine de bâchar al assad) نسب بشار الأسد 

Carte d’identité d’Alî al Wahch (père de Hâfez) : ICI

(4) كفتارو الذي شرع حكم الأسد وشق صف علماء الشام (Kuftârû s’est engagé avec le régime d’al Assad et il a fissuré l’union des savants du Châm ) : ICI

(5)  Les alaouites sont-ils musulmans ? : ICI

(6) Syrie : quand Hafez al-Assad massacrait Hama : ICI

(7) a)  البوطي من أئمة الضلال ومجاهد في سبيل الشيطان بلسانه وبيانه : (al Boutî, un des chefs de file de l’égarement et moujâhid dans la voie du diable par sa langue et sa réthorique) : ICI

      b)   أجوبة على استشكلات الدكتور محمد سعيد البوطي  : ICI (réponses aux ambiguïtés du dr Mouhammad Sa’îd al Boutî)

(8) a) الطريقة الشاذلية (la voie a-châdhiliyya) : ICI

     b) الطريقة الهبرية الشاذلية (la voie al habriya a-châdhiliyya) : ICI

c) الطريقة الصوفية الشاذلية القادرية في الأردن (la voie soufie a-châdhiliyya al qâdariyya en Jordanie)  Vidéo : ICI

(9) a)  طريقة الرفاعية مع شيخ الإسلام (ar rifâ’iyya et le cheikh de l’islam ibn at Taymiyya) vidéo : ICI

      b) الشعائر الخاصة للطريقة الرفاعية (les pratiques propres à la voie ar rifâ’iyya) : ICI

      c) ضرب سيف الطريقة الرفاعية القادرية (coup d’épée-la voie ar rifâ’iyya al qâdiriyya) vidéo : ICI

      d) شيوخ الطريقة الرفاعية العراقيين في تركيا (des cheikhs iraqiens de la voie ar rifâ’iyya en Turquie) Vidéo : ICI

(10) a)  القبيسيات والمخابرات السورية (les qubeissiats et le service de renseignements syrien) : ICI

        b) سوريا الجديدة ترحب بابن تيميَّة  (la nouvelle Syrie souhaite la bienvenue à ibn Taymiyya) : ICI

(11) a) لهذا يكره الروافض والصوفية شيخ الإسلام ابن تيميَّة (voilà pourquoi les rawâfids (qui font partie d’une des branches du chiisme: ici) et le soufis détestent ibn Taymiyya ): ICI

(12) a) Mettons fin aux stratégies de violence sexuelles contre les enfants en Syrie : ICI

         b) Syrie : les viols d’enfants, l’autre crime de guerre du régime Assad : ICI

         c) Viols en Syrie: la voix des femmes pour témoigner de l’enfer du régime : ICI

(13) a) القبيسيات والنظام السوري-فقه الأزمة (les qubeissiats et le régime syrien-fiqh de la crise فقه الأَزْمة) : ICI

         b) القبيسيات يتواقحن من جديد ويغدرن بأهلهن (les qubeissiats agissent encore avec insolence et trahissent leur peuple) : ICI

 (14) a) حرائر الثورة المنشقات عن تنظيم القبيسيات  (les femmes libres de la révolution qui ont quitté l’organisation des qubeissiats) :  ICI

         b)  باتظار انشقاق باقي القبيسيات من الحركة المنحرفة (en attendant que le reste des qubeissiats quittent leur groupe dévié) :  ICI

(15) الدكتورة سلمى عياش معاون وزير الأوقاف تقوم بزيارة إلى محافظة القنيطرة (dr Salma ‘Ayyach, assistante du ministre des affaires religieuses, en visite…) : ICI

(16)  الصوفية في الكويت…نبتة في بيئة سلفية (le soufisme au Koweit…) : ICI

(17)  مدارس الإبداع الأهلية للبنات (l’école al Ibdâ’, rue as salam ,quartier al bassâtine à Jeddah) : ICI

(18) a)  حلقة نقاش : من هم القبيسيات؟…أسطورة أم حقيقة فلسطين نت : ICI (qui sont les qubeissiats?…)

        b) العربية.نت تفتح ملف بنات فدوى لأول مرة قبيسيات فلسطين (les qubeissiats en Palestine) : ICI

(19)  شرين فتحي رئيسة الزهراوان زعيمة جماعة القبيسيات في مصر  vidéo :  ICI (Chirîn Fathî, présidente de az zahrâwân et membre important des qubeissiats)

(20) a) حجاب أبياض وتنورة كحلية…سبع سنوات بين القبيسيات :ICI (voile blanc et jupe bleue marine…7 ans parmi les qubeissiats)

        b)   b)  كنت مع جماعة القبيسيات  (j’étais avec le groupe des qubeissiats page 32 ICI )